Les Filles de Themiskyra [DVH]
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 Contes et ballades de Marek

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Marek Atalis

Marek Atalis


Messages : 241
Date d'inscription : 23/04/2008

Contes et ballades de Marek Empty
MessageSujet: Contes et ballades de Marek   Contes et ballades de Marek EmptyMar 6 Mai - 18:40

L'homme vétu d'une grande cape noire s'approcha lentement des enfants qui jouaient sur le bord de la rue.
Il sortit de son manteau un étrange objet, puis prononça d'une voix douce.

-Bonsoir les enfants, vous voulez entendre une histoire?

Intrigués les bambins levèrent la tête. puis acquiescèrent

L'homme dégrafa sa cape et laissa entrevoir ses habits violets. Il s'assit sur le sol en tailleurs puis sortit son instrument. Une vieille mandoline portant d'étranges inscriptions.

Puis il commença a jouer tout en entamant son récit d'une voix grave.

"Ce conte se déroule comme tout les contes dans un pays lointain et inconnu, la seule différence avec les autres pays lointains et inconnus c'est que dans celui ci, il y avait un Roy.

Mais ce roy n'était pas banal, il avait un loisir bien particulier qu'il adorait par desus tout. Cette etrange activité,c'était de rire, le roy adorait rire.

Mais son rire avait une terrible particularité,un étrange pouvoir.
En effet, ce rire, resonait, ce rire tranchait,il lézardait les murs,ainsi que les corps et visages de ceux qui l'entendaient.

Mais, pour que le roy s'amuse, il lui fallait bien évidemment, un fou.
Et ce jour ci, dans la salle du trône, Le fou avait a peu près votre age, son père avait été fou ainsi que son grand père.

Le roy lui ordonna de danser.
Mais le fou ne bougea pas.
Le roy hurla: - Danse
Le fou ne bougeait toujours pas
Alors le roy fit sonner la garde et le fou dansa.
Le roy se tordait de rire sur son trône tout en ordonnant
-Gardes,Gardes qu'il saute plus haut,je suis certain qu'il le peu
Et les gardes frappaient le fou qui bondissait de plus en plus haut de plus en plus vite, et le roy riait de plus en plus fort,de plus en plus terriblement.

Quand le fou cessa de bondir, son visage etait tout cabossé,tout fendillé par le rire du roy.
Il s'avança a pas lents vers le souverain.
Le monarque ne comprenait pas, il prit peur et ordonna.
-Gardes Gardes arrêtez le donc !
Mais les gardes n'étaient plus la, nul ne peut résister au rire du roy.

L'enfant s'approchait du roy, puis le monarque distingua une silhouette fantomatique deriere le jeune garçon, s'était le père de l'enfant, puis une seconde son grand pere, une quatrieme, une cinquième
Et il aperçut ainsi tout ceux qu'il avait exécuté de son rire diabolique.

L'enfant posa ses mains sur le roy.

Le conteur s'interrompit quelques instants.

Je ne connais pas la suite de l'histoire; mais, certains paysans de la regions affirment avoir vu passer une joyeuse foule fantomatique ou tous riaient, tous a l'exeption d'un roy etrange qui pleurait."

Les enfants lancèrent quelques pièces au baladin pour l'encourager a conter une nouvelle histoire











Encouragé par la maigre offrande des enfants, il ouvrit son sac et en sortit un instrument étrange a l'air exotique, Il était vernis et étincelait sous la clarté de la lune.
Puis l'homme ouvrit la bouche pour entamer son récit.

" Le conte que je vais vous dire c'est de roulé bien avant la naissance de nos peres et grand pères.
Il existait en ces temps reculés dans les mystérieux territoires de l'empire du dragon un minuscule village, mais ce village avait une particularité étrange.
Il était construit autour d'un petit lac qui disait on n'avait pas de fond.

Ce que les villageois ignoraient c'est que ce lac certes avait un fond, mais que sur ce fond dormait une créature étrange, son corps recouvert d'écailles, ses pattes armées de griffes puissantes, et son cou fin et translucide portait une tête hideuse armée de crocs et de cornes.
Cette créature la nuit, sortait de son antre pour se nourrir des restes laissés par les paysans.
Elle était contrainte a cette vie nocturne car elle craignait plus que tout les hommes qui au court de sa longue existence lui avaient appris a les craindre.

Dans ce village si singulier vivait aussi une jeune fille, sa beauté n'égalait que son esprit aiguisé, cette jeune fille n'avait qu'un default, ses yeux ne s'étaient jamais ouverts,elle était aveugle.

Une nuit pensant que le soleil s'était levé elle sortit de sa hutte, et s' étonna de n'entendre comme signe de vie que des pas lents et doux.
Elle décida donc d'adresser la parole a cette homme si soucieux de ne pas faire de bruit et lui adressa ces paroles.
"Craignez vous donc quelque chose ou de réveiller un enfant pour marcher ainsi ?
La créature, car c'était elle avait au court de sa longue vie a observer les hommes avait reçu le don du langage et lui répondit
-"s'il y a une chose que je crains, oui c'est de réveiller ce que vous appelez enfants, s'il me voyaient, ils me transperceraient certainement de leur fourches et leurs épées."

La jeune fille amusée par ce discours étrange s'assit prêt de l'inconnu et commença a lui parler du monde, d'elle même et de ses sentiments
La créature, ravie de sortir de sa solitude dans laquelle elle était enfermée depuis tant de siècles, fut un interlocuteur des plus agréables et compréhensifs, quand six heures du matin sonnèrent, Il posa son doigt sur les yeux de la jeune femme.
Et par une magie dont il avait le secret, elle vit pour la première fois.
Elle passa de longues secondes a observer le monstre avant de pousser un cri terrible.

A l'entente de ce hurlement les hommes sortirent de leurs maisons, et virent la créature.
La seule chose qui les empêchaient de tuer cet étrange monstruosité, était le corps de la jeune fille qui s'empressa de les laisser faire leur besogne macabre.

Ils accrochèrent, le cadavre du monstre fut planté sur un pieux, sa chair déchirée et ses os broyés, mais de ses yeux, coulaient, des larmes, pas des larmes de douleurs, non des larmes de tristesse, la seule personne envers laquelle il s'était montré bon avait causé sa perte."

Le conteur se tut avant de prononcer

-"La morale de cette histoire pourrait être de ne pas se fier aux apparences ou que les hommes sont des monstres eux même, mais je pense plutôt que ce conte nous dit que nul ne suit les morales"
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