Pilvi Tuuli [Histoire et passé]

Note : Je n’ai jamais réellement voulu créer un personnage en créant Pilvi. Je me suis inspiré de mes propres sentiments, mes faits, ma vie. C’est une biographie sans que je prenne sa place si vous voulez ! A l’époque, je n’avais pas de réels sentiments ou d’ambitions particulières. La vie de Pilvi aurait donc été d’un réel ennui si je n’avais tout de même pas fait travailler mon imagination, faire de Pilvi un voyou, un bandit de grands chemins qui vole, tue et s’enfuit. L’idée était pas mal, mais il m’en fallait plus, le rendre immonde, tête d’ange mais diable au corps. L’idée de la trahison envers Ascalon m’est apparue à ce moment et la plupart des personnes avec lequel j’ai rôleplay haïssaient ou tombaient dans les bras de Pilvi. Au départ, je vous l’avoue, mon histoire n’était pas totalement fondée sur du papier, c’était trop flou et je n’avais jamais définit une réel histoire.
C’est le temps qui a fait pour.

Pilvi Tuuli [Histoire et passé] Pilvihistorywb1

CHAPITRE I

Deux personnages, une même personne.
C'est ce qui arrive souvent, la plupart des gens l'ignorent.

La plupart des secrets ne doivent pas être révélés sinon à quoi bon les faire tenir ?
Ce genre de chose nous arrive probablement à un moment précis.

Ascalon - Ascalon.
Pilvi Tuuli - Un autre personnage.
Rôdeur - Rôdeur
Aide les charrs - Aide les charrs
Voleur - Voleur aussi...
Porte le personnage du passé - Porte le personnage du futur
Aime une femme - L'autre aussi...

Ascalon, pré-fournaise.

Dérrière le grand rempart nord, s'élevait les forces charrs ; de l'autre les forces humaines. Le patriotisme espère souvent que l'on aide sa race, ce n'était pas souvent le cas. Oui, certains humains trahissaient leurs causes, sûrement pour que les choses aillent plus vite.
Parmis eux, une personne à qui le nom n'était pas celui-ci mais a préféré le changer, nous le nommerons Pilvi. Pilvi était une personne plutôt intelligente qui préférait ce lançer dans l'avenir à la place du présent.
Il était minuit, là où domine la nuit, là où les rencontres interdites se font.

Capitaine Brûlefour: "Pilvi, petit espion humain, petite larve que je ne mangerai pas tellement elle est corrompue..."

Pilvi Tuuli: "Capitaine, le jeune homme s'agenouilla à ses pieds en guise d'éternels services, les humains ont profondément été affaibli par vos attaques ce temps ci, le passage que je vous ai montré pour accéder au Sud du rempart sans se faire repérer à plutôt bien marcher. Mais arrêtons de parler de votre succès, seigneur, je vous apporte les plans d'Ascalon promis."

Le jeune homme lui tendit un rouleau de papier. Les griffes accérrées du charr l'enroulèrent avant de remercier la "larve".
Le lendemain, les gens allaient à leurs occupations. Il n'y avait aucune présence de bruit de cor de chasse ou autre. Tandis que le feu charr qui allait rependre le chaos allait bientôt surgir...

Note : C’est à ce moment que j’ai mobilisé la guilde avec qui j’étais. Disposant du « Bg » sombre et mystérieux mais aussi suspect. Pas besoin de vous dire qu’au moment où j’ai dit que ce rôleplay en cachait un autre, je me suis fait très vite harceler de questions (en rôleplay mais comme sur TS ou Skype). Les faits été là. En moins de 48 heures, inutile que le personnage fut cerné de tous côté et que le passé caché de Pilvi est remonté à la surface comme une bouée que vous enfoncez dans l’eau. Le côté suspect du personnage de Pilvi fut officiellement trouvé par 3 joueurs puis fut officiellement prononcé lors d’un rôleplay où le « traître d’Ascalon » était découvert et qu’il risquait sa vie malgré la protection des deux femmes qui l’aime.
J’avoue mettre bien amusé ce jour là.

CHAPITRE II

Deux ans après la Fournaise

Alors que la Fournaise avait été particulièrement meurtrières et avait rasé la totalité de la végétation ascalonienne, d'autres préférait faire couler le sang des traîtres sur le sol calciné.
Les coups de fouets, les coups de glaive, les flèches dans la chair.
La nuit, le repos.
Les coups de fouets, les coups de glaive, les flèches encore dans la chair.
La pitence, le repos puis la nuit.
Les coups de fouets, encore, les coups de glaive, toujours, les flèches dans la chair encore et toujours.
L'évasion.

La traque

Courir la nuit, courir le jour, voler. Trouver de quoi manger.
Fonder son propre élément, trouver la sûreté.
Enfin il a eu la paix.
Voleur itinérent, plutôt charmeur, manipuleur.
[Personnage pour le moment secret]
Il avait eu une première femme, la vie tranquille avait commençer, un enfant.
Puis le drame, la disparition. On le porta vite pour mort, sa arranger tous le monde.
[Pilvi Tuuli]
Après l'ombre vint la lumière, il réapparu mais anonyme. Il avait changer physiquement, moralement, mais il avait toujours les mêmes blessures au dos. Toujours les mêmes blessures mentales.
Il a eu une femme, il avait changer de vie.

L'Homme peut il survivre à son passé ? Peut il survivre aux fantômes qui peuvent le hanter, là est la question. Il faut souvent découvrir ce qu'il y a en dessous la glace pour deviner qui est la réel personne. Car l'entité récente cache souvent l'ancienne, de peur qu'elle blesse le futur...

Mais même si on les tient le plus longtemps possible, les secrets finissent toujours par tomber. Regardez Abbadon, considérons lui même comme un secret, il a tenu des siècles, mais à finit par s'écrouler laissant place à Kormir, déesse de la vérité.
Quand on observe enfin la face immergée de la glace, on peut enfin éviter de marcher sur celle-ci, éviter de marcher sur cette plaque qui va nous faire glisser pour tomber. C'est exactement ce qui s'est passé avec Pilvi. Ou devrais-je dire "Alexandre Pilvi Dudragon-Tuuli" ?

L'alliance.

Notre histoire ne se passe pas à l'âge où nos héros sont encore présent, la Fournaise n'a pas encore eu lieu. Nous sommes dans un hall de guilde, deux guildes de voleurs sont présentes,qui ont décider de mettre leurs "arts" en commun. C'était il y a 154 ans, le chef de guilde des Dudragon (arrière grand père de Alexandre) nommé Bartholos et le chef de guilde des Tuuli, qui avait alors perdu son fils, Pilvi, conclurent sur un vulgaire morceau de parchemin qu'ils devinrent une guilde commune de voleur. En échange du sacrifice de la guilde des Tuuli, le "papy Tuuli" demanda qu'un jour, pour sceller la bonne union, un de leurs enfants aura deux noms, l'un d'origine Dudragon et l'autre d'origine Tuuli. Bartholos accepta.

Aujourd'hui encore la guilde des Dudragon-Tuuli est considéré comme les meilleurs voleurs de notre siècle. Mais un jour, une erreur fatale a décimée la guilde: Alexandre Pilvi Dudragon-Tuuli s'était rangé du côté charr. Les Tuuli pour leurs part s'était mis du côté nord du rempart. Ils étaient principalement charrs, même si ils étaient pour la plupart innofensif, Alexandre ne voulait pas être seul et dans la panique, s'allia avec les charrs. Les Dudragons s'éffondrèrent sous les coups de fouet ou de glaives portés en dessous l'épaule. Certains d'entre eux, trop précieux, devinrent esclaves mais étaient tous de même mourant car ils n'étaient pas assez bien "traités".

Le grand empire des Dudragon s'effondra, celui des Tuuli, encore trop faible avait lui aussi a subir cet effondrement, n'ayant plus de ressources pour se nourrir, étant rejeté par les charrs eux mêmes pour avoir collaborer avec des humains (qui était tous de même suspect à l'époque) ils tombèrent un à un de la famine.

Aujourd'hui, il ne reste qu'un seul Dudragon et qu'un seul Tuuli: Alexandre Pilvi Dudragon-Tuuli.

Le cor de chasse est souvent signe d'emprisonnement.

La nouvelle avait finit par se répendre: un Dudragon-Tuuli était vivant.
Les autorités finirent par bien sûr le rechercher.
Courir nuit et jour sans avoir trouver quelque chose à manger...
Courir nuit et jour sans pouvoir dormir...
La recherche du malfrat avait soudé temporairement quelques "camps". En effet, le Blanc-Manteau et la Lame Brillante s'allièrent pour trouver le jeune rôdeur. Le seul moyen de leur échapper était d'aller dans le désert, mais mourir de soif pouvait être une bonne excuse.
Cantha, décida de fermer ses ports à quelquonque Ascalonien de couleur blanche aux cheveux blonds.
Elona, décida d'envoyer quelques lanciers du soleil à la recherche de l'homme en cavale.
Les charrs, eux, décidèrent d'aider Alexandre. Sûrement pour service rendu à la patrie "charr".
Sous la pression des charrs, les asuras créerent un portail pour que le jeune homme puissent rejoindre le nord. Le plan avait été bien déroulé, le portail fut détruit et les charrs gardèrent leur compagnon.
Je me rapelle que l'avant garde d'Ebon avait sonné un lourd cor de chasse lui aussi.
Et je me rappelle aussi des paroles du jeune homme...

Alexandre: "On mange quoi ce soir ?"

Pyre Fiertir: "Un festin, pour les charrs, un festin de petites souris..."

Oui, Pyre Fiertir, le rebelle, était devenu l'emblème de la réussite des charrs. Ils enrolèrent le petit Tuuli, qui était devenu un emblème de la survie dans le mensonge et la manipulation (une chose qui plaisait beaucoup aux charrs malgré l'absence de "puissance").

Mon fauteuil en peau d'ours me fait mal au dos.

Le vieillard s'asseya dans son fauteuil en peau d'ours en laissant cracher un petit gémissement.

Vieillard: "Voilà, vous savez tous du jeune Alexandre Pilvi Dudragon-Tuuli. Que dire de plus ? Il a eu deux enfants ce veinard, oui, deux. Bon je ne compte pas les autres sinon il en aurait une bonne douzaine. Des femmes humaines bien évidemment...Sa femme est morte il y a très peu de temps...Ses enfants eux, sont partis continuer la gloire des Tuuli. Ah, je ne vous ai pas dit ? Le nom "Dudragon" a été renié. Oui, il devenait trop connu...
Pour le vol sa n'aurait pas été assez "rentable" vous voyez ? Place aux jeunes ! Ils iront loin avec le savoir des charrs. Enfin je l'espère.
Ah ! Et appeller Graorn quand vous retournerez au sanctuaire, mon fauteuil en peau d'ours me fait mal au dos...

Le vieillard se releva alors, laissant apparaître l'armoirie des "Dudragon-Tuuli" sur la lourde peau, il s'allongea sur son lit...et vous poussez la porte sur les prairies charrs...

Note : J’ai laissé la possibilité de faire une suite. J’avais fini ce background avant mon départ sur WoW et, ne sachant pas si j’allais revenir, me suis assuré de faire une suite potable. Jusqu’à présent, il n’y eut pas de grandes lignes sur l’histoire de Pilvi. Juste quelques petites histoires comme le conte des Fouisseurs (que j’ai refusé de mettre ici, ne mettant aucune réelle signification avec l’histoire de Pilvi). J’ai officiellement ressortit mon clavier en imaginant les terribles mais protecteur « Loup de Givre ». Histoire me venant l’idée pendant le mois de décembre, après que la paix soit revenue dans la guilde. J’ai imaginé les Loups de Givre comme très proche du froid, le froid qui fait même partit de leurs comportements. Ils sont méfiants, froid, distant et menaçant. Et le lecteur qui lit leur background n’a pas tellement de mal à comprendre que leur dirigeant n’est autre que Pilvi.

CHAPITRE III

Themiskyra. Leur économie, leurs habitations, leurs politiques et leurs armées. Tout était un réel signe de puissance. Vous me direz pourquoi une armée ? Parce que toute bonne guilde qui se protège se doit d’en avoir une. La nôtre, je parle de notre guilde en général bien entendu, luttait pour la paix dans le monde et les parias qui se défendait. L’armée de Themiskyra était noble et ne suivait que le grand précepte de la stratégie et de la force. Et les prisonniers qui refusent de parler ? La torture, rien de plus simple. L’armée de notre noble guilde possédait les trois plus grands continentes de notre monde (je parle en terme de « droits de passage ») . Canta, l’impériale cité de Kaineng où passait chaque jours une horde soldat partant dans le sud combattre l’ennemi de l’alliance. Elona, où les forces d’Abbadon, même affaiblie continue de ressortir de la brèche maudite en déferlant dans la Désolation. Et bien sûr, la Tyrie. Toute la Tyrie ? Non, loin de là. L’armée de Themiskyra avait beau pouvoir accéder à n’importe quel territoire, beau être plus puissante que tous réunis, ils ne vinrent jamais poser le pied sur la douce poudre blanche du Nord.

Pourquoi ? Je viens de vous le dire. La neige. Le devoir de l’armée de Themiskyra n’est pas de s’occupé des problèmes du Nord, car voilà maintenant longtemps que la patrouille des Loups de Givre veille sur le calme et la sérénité des terres Norns et Charrs. L’armée de Themiskyra n’a jamais réellement apprécié les membres de la patrouille des Loups de Givre. Ils étaient froids et distants envers l’immense armée. Si nous devions creuser pour trouver les différences entre ces armées, très différente certes, nous trouverions alors un ravin. L’armée de Themiskyra parle de tolérance, c’est bien, mais nous ne voyons que des hommes et des femmes dans l’armée, la patrouille des Loups de Givre possèdent des charrs, des nains, des hommes et des femmes aussi. Bien sûr, la grande armée était encore supérieure au petit groupe de pisteurs, trappeurs, chasseurs. Mais les deux systèmes trop différent se haïssait au sein même de la protection de Themiskyra et c’est pourquoi seul le dirigeant du groupe des Loups de Givre et certains de ses membres de confiance pouvait fouler du pied la terre sacrée du hall de guilde des filles de Themiskyra.

Leur dirigeant. Alexandre Pilvi Dudragon Tuuli, fondateur d’une alliance entre les charrs et les humains dans le nord (Nous vous rappelons que Pilvi Tuuli est l’objet d’une trahison envers Ascalon avec une collaboration des charrs, de plus, il a toujours été très bien accueilli, même par certains hiérophantes assez cruel). Il avait proposé l’idée de fonder les Loups de Givre lorsque l’armée de Themiskyra fut légèrement désorganisée et complètement surchargée. C’est alors que le conseil accepta. Les plus grands manipulateurs du froid le rejoignirent vivre dans le nord, très vite, des charrs au pelage blanc (que l’on appelé aussi « Les conjurateurs de la glace ») firent une alliance avec lui pour une conquête de la paix dans le royaume du Nord. Norns, Charrs, Humains, tous leurs efforts furent récompensés et la paix arriva très vite. Le succès de Pilvi se fit entendre dans le royaume de Themiskyra où, des richesses tombèrent dans le coffre. Mais ce rapide succès n’était pas le bienvenue. Sous les acclamations de certains mais les jalousies d’autres, les Loups de Givre partirent et ne revenez seulement que pour remettre un rapport d’extrême importance, d’apporter leur or en trop (car il se servait d’une partie pour se nourrir et aider les pauvres du Nord même si ils n’étaient pas nombreux) ou en cas d’accident sur le royaume de Themiskyra ou autre grands évènements.

Les charrs avaient un pelage blanc et juste quelques vêtements en cuir. Les humains prenaient des cuirasses en cuivre où ils ajoutèrent de la fourrure d’animaux des neiges. Les Norns ne changèrent pas d’habits. Les animaux que ce groupe de nombreux rôdeurs utilisait été surtout des animaux du nord. Et comme certains d’entre vous le savent, ils sont bien plus résistants au climat. C’est par les visions des Norns, des traces laissées dans la neige et par les récents rêves avec un loup fait de glace et de poils que Pilvi savait où agir. C’est depuis les nombreuses années où il fuyait le Blanc Manteau et son immunité accordés par le royaume de Themiskyra et le soutien des charrs que Pilvi arriva à développer une certaine sagesse et un art de vivre.

Les charrs, pourtant très occupé pendant la période de reconstruction de leur politique (qui commençait à suivre une voie très militaire) décidèrent d’envoyer le maximum de conjurateurs et chaman de glace et les choses qui devait arriver, arrivèrent : les charrs été alors respecter par leur aide précieuse et le temps où la plupart des personnes les rejeter s’effaça dans le Nord même si cela été encore restreint. Par exemple, voici un extrait des règles de l’œil du Nord : « Tous charrs peut pénétrer dans la grande salle, mais il devra posséder un pelage blanc ou gris. Il ne peut cependant pas voir le bassin de divination. ».
Les deux plus grands amis de Pilvi, dans la patrouille des Loups de Givre étaient un charr au pelage blanc et un puissant norn. Tous deux étaient à son commandement lorsqu’il était l’un des plus grands voleurs.

L’espoir revenait petit à petit. Et qui ne nous dit pas que dans les prochaines unions qui se feront au sein de Themiskyra, la patrouille des Loups de Givre n’applaudira pas ? Que certains honneurs enlevés leur reviendront ?
Seule Melandru le sait. Et même si dans la poitrine de Pilvi c’est un cœur de glace qui bat, la paix est toujours présente dans le nord…

[Hrp:] /!\ Attention il s'agit de la période actuelle ! /!\ [/hrp]

Le vieil homme a trouvé dans les étreintes de l’hiver de la prairie charr une force. C’est ce que le fils de Pyre vous a dit et vous décidez, une nouvelle fois, de lui rendre visite. Les prairies, lors de l’hiver, même le plus rude, possèdent toujours quelques iris qui ont survécu à la vague de froid et de neige. Vous vous souvenez juste d’avoir retrouver la page du fameux livre des Tuuli dans l’ancienne bibliothèque de l’Arche du Lion, par chance, elle n’était pas abîmée et traîné entre deux livres : « Comment élever une limace. » et « Le potiron, j’en fais de la soupe ». Vous avez lu la page et l’avez recollé dans le vieux livre. A présent, vous pensez que Pilvi pourra vous fournir le quatrième chapitre ou vous le racontez afin de le garder dans les mémoires. Vos pas se font lent dans la neige et, dès que vous observez la présence de nombreux loup blanc, vous savez que votre but est très proche.

Tuuli avait gardé sa vieille famille le protéger : les loups et les charrs. Sur le long trajet qui mène jusqu’à sa noble hutte, vous ne pouviez vous empêchez d’observer derrière vous les ombres furtives et silencieuses. Vous observez à présent la hutte. Comment un vieil homme a-t-il pu survivre à l’intérieur ? Sa paît tellement fragile que même la température peut passer. Les hautes volutes de fumée grises s’élèvent dans le ciel tandis que vous déposez vos armes à une dizaine de mètres avant de rentrer. La lourde porte de bois, couvertes de givre, grince de plus belle et vous tombez nez à nez avec Pilvi, installé dans son siège en peau d’ours, une canne sertie d’un croc de loup dans la main. La température n’est pas très élevée mais le feu brûle le givre qui tenterait de s’installer dans la demeure. Il semblait savoir que vous viendriez et c’est ainsi que son récit commence.

CHAPITRE IV : LE RETOUR DE L’OMBRE.

Notre récit commence lors de la nouvelle année. Pilvi, âgé à présent de 25 ans, dirige les Loups de Givre d’une patte de fer et la paix se fait de plus en plus présentes. Certains honneur perdu reviennent, et le rêve des charrs se fait encore possible pour eux : vivre en harmonie avec les humains. L’expansion des Loups de Givre se fait de plus en plus importante et les esprits s’éveillent. C’est à ce moment que Pilvi Tuuli fut atteint de folie, un délire de persécutions et d’une trahison inexistante. Persuadé de ses propres cauchemars, il monta sur la haute colline et mit ses propres hommes en gardes à l’abri des oreilles de l’armée de Themiskyra. Tous les hommes, charrs et norns qui l’écoutèrent furent surpris. Alors que le paisible royaume de Themiskyra commençait à se réunifier sur le plan militaire, la folie d’un des dirigeants creusa une nouvelle tranchée. La guerre des Loups de Givre ne fut pas déclarer immédiatement.

Certains des hommes de Tuuli essayèrent de lui rendre la raison. Les plus apprécié de Pilvi finirent dans les cachots du palais pour « Haute trahison et tentative de mutinerie », les autres, ceux qui n’étaient pas proches de Tuuli finirent sur le billot ou épousèrent la veuve. La folie de Tuuli et ses nombreux cauchemars le poussèrent à faire des choses complètement folle et inimaginable. Il n’agissait plus où la paix se faisait demander. Ainsi, les excavations de Vlox se remplirent de nouveau Draguerres par les nains du sommet dont seul les Loups de Givre combattaient à présent. Le royaume de sa propre guilde fut envahit de nombreux Loups de Givre espions sous couverture empêchant toute aide à sa propre patrie. L’œil du Nord fut souvent encerclé par les charrs, dissimulé entre les arbres, ou dans la neige portant la couleur de leur pelage. Ainsi, de nombreuses attaques charr contre les humains revenaient sur le pic des lances.

Le haut conseil se fit sous appel. Il devait absolument réagir. Après de longues négociations avec le porte-parole des Loups de Givre, la sentence tomba et demanda à Tuuli d’abandonner ses fonctions auprès des Loups de Givre et de dissoudre cet ordre qui devenait un handicap trop important pour l’armée de la guilde. Pilvi refusa la démission, portant finalement les Loups de Givre plus haut qu’il n’aurait dû. C’est ainsi qu’un conflit entre Tuuli et la grande Armée se fit. Le territoire de Tuuli se fit immédiatement inaccessible. En effet, la nouvelle condition météorologique présente dans le Nord empêchait tout homme non habitué au froid de rentrer. En effet, c’est par la magie que Tuuli invoqua la glace sur le Nord…Il partit jusqu’à la tour de glace, sacrée des norns, maudite des autres et supplia le divin cœur de la tour a l’aider a créer une tempête de neige. Sa prière ne fut pas entendu, et Tuuli décida d’accéder au pouvoir par la force. Les plus puissants élémentalistes furent enlevés et, sous le prix d’un châtiment ultime, devait soumettre le cristal à la grande demande de Pilvi. Une horrible tempête de neige se leva.

Les Kveldulfs du Nord furent désorienté et rejoignirent Pilvi. Ces créatures démoniaques furent considérée comme dépendantes du cristal. Fenrir, le grand Kveldulf lui-même fut sous l’obligation d’obéir. Le Nord fut bouleversé, désorienté. Peu à peu, le cristal retrouvé de sa puissance et se sépara de la domination de Tuuli. Les Kveldulf attaquèrent subitement les Norns au lieu de les protéger comme l’avait demandé le rôdeur. De nombreux membres des Loups de Givre furent tués dans la Bataille de Jaga, en empêchant les puissantes guivres de givre d’attaquer Sifhalla qui fut sauvé par la suite de ces sacrifices. Une tempête de neige s’éleva sur la tour sacrée et maudite du gouffre de givre, un hurlement effrayant se fit même entendre un jour venant de celle-ci, suivit d’une ombre gigantesque…

Le rôdeur, honteux de sa propre folie qu’il n’arrivait pas à faire partir, se retira dans les plaines de Bjora, près des anciennes galeries de Sombregivre. Il ne fut plus autorisé à rejoindre le royaume de sa guilde, sauf pour les grandes occasions où juste quelques Loups de Givre étaient accepté sous haute protection. La folie du rôdeur ne s’arrangea pas en 10 ans, elle s’empira à quelques moments, l’empêchant de se déplacer. Les Loups de Givre furent décimé par ces évènements et il n’en restait plus qu’une dizaine valide sur les cinquante auparavant. Quelques proches de Tuuli venait le voir souvent, essayant de lui rendre la raison sans toutefois qu’il quitte sa folie. Certains cherchèrent ce « pourquoi il était devenu fou » seul un chaman charr qui lui avait rendu la vie possédait la solution. Chaman qui laissa juste une énigme. Après de nombreuses recherches, nous savions que Pilvi portait un cœur de glace sauvage pour sa propre renaissance. Son cœur sauvage l’a dominé et sa folie est apparue.

Pilvi n’avait alors rien décidé, il s’était fait dominer sans réellement le savoir. Et lorsqu’on lui parlait de cette chose, il se mettait en colère, il ne voulait jamais se faire dominer par son propre cœur. Il se sentait faible, très faible, trop faible. Jamais il ne voulait être contrôlé aux doigts et aux yeux. Le rôdeur voulu s’arracher le cœur, d’où plusieurs tentative de suicide qui furent empêché par ses propres amis des Loups de Givre. La folie du rôdeur se fit entendre jusqu’aux portes du royaume, qui accorda son soutien au jeune homme. Par ce soutien, de nombreux moines arrivèrent dans sa noble demeure (aujourd’hui dans les prairies charrs) pour tenter de le guérir.
Nous sommes actuellement, toujours sous un règne de folie de Tuuli. Et nous, Loups de Givre, lui accordons notre soutien en espérant qu’il puisse dominer à nouveau son cœur.

Chapitre V : Lucidité et mémoire perdues.

Vous pensiez que le vieil homme avait fini de vous raconter sa folie. Vous commencez donc à ranger vos affaires et à vous relevez pour de nouveau affronter le cruel vent glacial jusqu’à ce qu’un loup gris vous attrape par la manche. Suite à ceci, vous reprenez place et le loup retire sa mâchoire en partant derrière le fauteuil de son maître.

Vous vous empressez de sortir votre matériel d’écriture et d’attendre le début du récit. Dehors, une troupe de charrs aux pelages blancs semble veiller à la paix de tous, et lorsqu’il trouve un animal blessé, le soigne en suivant les doux préceptes de la nature. Sans mal, vous apercevez les initiales glacées et luisantes sur leurs arcs : « LG ». Vous êtes tellement émerveillé que vous ne faîtes pas attention à Tuuli qui commence son récit.

« C’était un sombre soir d’hiver où… »

…Le rôdeur avait encore sombré dans une crise de folie. Il s’était enfermé en hurlant « Mort à la reine ! Mort aux traîtres ! » et les Loups de Givre aux alentours prenaient soin que rien n’arrive. Après une longue heure de mutilation sur sa poitrine et d’hurlements de douleurs et anti-patriotiques particulièrement atroces, le calme revint et les feux de camps des Loups de Givre s’allumèrent aux côtés de la demeure de Tuuli.
Le lendemain matin, après une nouvelle nuit de cauchemar terrifiant, le rôdeur demanda à ses hommes d’encerclé l’œil du Nord pendant une négociation avec le colonel Marckray. Tuuli et les siens se mirent en route et c’est sous les humiliations et les cris des citoyens de l’œil du Nord que Pilvi fut accueillit.

Les deux dirigeants s’isolèrent dans le Panthéon des hauts faits. Les négociations portaient sur la démission du maître des Loups de Givre et rien de bon n’était présent car c’était une véritable tempête de neige verbale que les hommes se répliquèrent. Sous la pression de la discussion, Pilvi souffla dans son cor (qu’il ne se servait qu’en cas de victoires pour la Paix) et sous l’incompréhension de cet ordre soudain, les charrs rentrèrent en laissant un chemin vers la sortie.
Le colonel semblait choqué, désorienté jusqu’à ce que Pilvi crache dans le bassin de divination et que celui-ci montre les étapes héroïques ainsi que les cauchemars de Tuuli. Honteux de laisser ses propres fantômes le hanter, il partit de l’œil. Le bassin de divination ne s’est jamais comporté d’une telle manière à chaque fois que le rôdeur était proche. A la suite de ces évènements, Pilvi avoue avoir oublier quelques moments de sa vie, certains noms et comment se nourrir avec des couverts.

27 jours de pures folies passèrent. Hurlements, mutilations, cauchemars, aucun jour n’était calme et se fut les premières fois que les Loups de Givre s’approchèrent du rôdeur fou pour le calmer. Ce rapprochement soudain lui fit gagner un jour de raison. Il en profita, même affaiblit, de partir sur le royaume pour s’expliquer.
Son arrivée fut encore une fois arrosée d’humiliations, de cris et certains de ses hommes qui l’encourageait à poursuivre vers le palais se firent lapider sans pourtant prononcer un simple mot et simplement en posant de modestes morceaux de vélins sur leurs plaies ouvertes, Pilvi les soigner. Plusieurs fois, le rôdeur s’écroula sur le sol boueux, plié sous la faim qui le ronge et le sol glissant.

Arrivés aux remparts, les Loups de Givre et les citoyens n’eurent pas l’autorisation de rentrer. Les gardes du royaume le traînèrent à l’intérieur en refermant les grilles de métal. Il fut mis à genoux devant le palais, le visage baissé, ensanglanté en essuyant les propres blessures de ses charrs, hommes ou norns qui le soutenait.
Les lourdes portes de bois s’ouvrirent…Pilvi refusa de me raconter la suite, je ne sais pour quelles raisons. J’ignore s’il s’agit de la honte ou d’une discussion secrète. Le rôdeur passa une nuit de souffrance sous les musiques et chants norns.

Le rôdeur est sortit du palais, moins affaibli. Tuuli et ses hommes sont ensuite repartit. Une fois dans le Nord, il fit évacuer femmes et enfants vers le royaume de Kryte. Les personnes le trouvant fou, partirent à leur tour.

C’est à partir de ce moment là que la tempête de neige débuta.

Ce fut son exil.

Chapitre VI : Dans le cœur de la glace.

« Allez ! Sortez ! »
« Non, maître, on reste avec vous ! »
« Partez bordel ! La tempête se lève ! »

Les Loups de Givre restant traversèrent le portail asura. Pilvi fit un détour, un seul, affrontant le froid avec persévérance, accompagné d’une meute de loup. La tempête de neige invoquée devint rapidement violente. Tuuli ne regrettait rien, comme si le fait d’avoir mis les forces de la nature contre lui le soulageait. Le Nord était son lieu de vie.

Pilvi Tuuli a officiellement vécu 19 jours dans le froid, un soir, il se serait effondré sur le sol neigeux. A son réveil, il n’y avait plus de vent juste une brume désagréable. Tuuli se nourrissait de lapins qu’il arrachait à leurs terriers.
Leurs chairs étaient froides et saignantes.

Peu à peu, le calme revint dans le nord. Mais le rôdeur sombra à nouveau dans sa folie, contrôlant cette fois-ci, lui-même la tempête.
La légende (que j’ai moi-même recherchée) dit que le rôdeur aurait escaladé la tour de glace pour voir le ciel mais que son cœur, trop sauvage, l’aurait obliger à redescendre dans sa folie.

Lorsque les Loups de Givre sont revenus dans le Nord et qu’ils ont retrouvé le corps de Pilvi, ils auraient commencé à creuser une sépulture avant de voir qu’il était vivant. Vous pensez sûrement que ce n’était qu’une crise de folie mais Tuuli m’affirme qu’il communiquait avec d’anciens esprits de la nature. Qui sait.

Peut être a-t-il raison ?

Chapitre VII : La bataille pour Themiskyra.

Pilvi.
Un nom qui était resté sur beaucoup de lèvres. Qui aurait pu croire qu’un simple rôdeur puisse un jour être une légende. Une histoire hors du commun et remplie de douleur. Deux semaines après le récit de sa folie, vous apprenez son décès. Puisse la paix et la sérénité le rejoindre dans les confins des Brumes. Il repose aujourd’hui, près de la cascade des collines de Grothmar.

Ne pouvant aller le voir de moi-même pour continuer ce livre, j’ai commencé des recherches portant sur son histoire. Je ne peux vous dire ma surprise à trouver la bataille qui a définitivement changé sa vie. La bataille du sorcier ou la Bataille pour Themiskyra. D’après la chronologie, cet évènement se serait déroulé 1 an, jour pour jour, après l’exil de Tuuli. Pour en finir, il annonce à ses hommes le début d’une bataille avec le royaume de sa propre guilde, espérant y trouver son vieil ami Grenth. L’ancien équipement de guerre des Loups de Givre étant toujours en place, rien n’empêcher, cependant, leur victoire.

Avant la bataille, les Loups de Givre profiter pour se reposer, méditer, prier. Puis, le débarquement se fit. Les premiers jours sur le royaume semblait suspect, comme dans la première rébellion de Tuuli bien avant son exil, et ce fut dans la nuit que Pilvi fit éclater une fusée dans le ciel. Le ciel ténébreux se remplit alors de flammes bleues.
Un vent glacial, suivit de neige, tomba sur le royaume avant que les charrs, les norns et mêmes les humains vinrent à frapper contre les grilles de métal. Les balistes tirèrent des tessons de glace aussi grande qu’un homme.

La bataille commença.

L’effet de surprise était bien de leur côté mais pas le nombre. On estime, encore aujourd’hui, qu’il y avait un loup de givre pour 3 soldats de Themiskyra. Cependant, le combat était très actif. Pilvi avait alors tué à lui seul 14 soldats. Mais les Loups de Givre n’arrivaient pas à avancer, bloqué dans les deux cours, ouest et est. Les mages du royaume arrivèrent en lançant des globes de foudre qui s’effondrèrent en masse contre l’eau formée par la neige, électrocutant des soldats et des Loups de Givre.

Pilvi n’abandonna pas pour autant. Laissant son épée dans un cadavre, il saisit son arc et banda la corde avant de tirer sur les mages qui s’effondrèrent, un à un. Graorn, son second, pris un soldat et l’écrasa contre un mur. Graorn. Ce charr hurla « Feu ! » avant que les balistes ne tirent dans la cour ou contre les remparts protégeant le palais.

Une flèche le traversa sous les cris de Pilvi. Celui-ci s’approcha de la bête au pelage blanc, le visage ensanglanté et en retira délicatement la flèche de son cadavre.

« LA VICTOIRE AVANT TOUT ! LOUPS DE GIVRE : CHARGEZ ! »

Le rôdeur prit la flèche couverte de sang, se promettant de la plonger dans le corps de l’assassin tandis qu’une certaine frénésie frappa ses hommes. La neige qui était tombée avait fondue, même en présence du vent glacial, ou était couverte de sang. Un soldat de Themiskyra glissa, Tuuli prit un morceau de tesson récemment éclaté conte le rempart avant de lui enfoncer dans la gorge violemment.

Un cor grave résonna sous les airs surpris des Loups de Givre et des soldats de Themiskyra. La venue des généraux se faisait proche. Pilvi chercha l’archer des yeux et le vit. Le rôdeur tendit la corde de son arc, armée de la flèche ensanglantée et fit mouche dans la gorge de l’homme.

Tuuli avait surestimé ses loups de givre. Ils tombèrent un à un et quand ils furent une dizaine et qu’une vague de flamme les poussèrent, ils battirent en retraite.

Ce fut la fin de la bataille pour Themiskyra. Ce fut la fin de toute trace de Pilvi sur le royaume.

Chapitre VIII : Croisade de la dernière chance.
Partie 1 : Voyage.

L’Homme n’est pas obligé de changer pour réussir à relever la tête. Pour Pilvi, j’ai trouvé un livre qui correspond à cela. J’ai d’ailleurs et pour la première fois, tenté de suivre ses traces. Tuuli commencer à perdre confiance en lui, depuis la dernière bataille sur Themiskyra où il perdit l’un de ses meilleurs amis jusqu’aux nouvelles crises de folie qui n’était qu’une torture mentale. Les derniers Loups de Givre pouvait dorénavant se rassembler autour d’une table. Le cœur de Pilvi penser le dominer cependant, il avait grandement sous estimé un élément de la personnalité de Tuuli : le refus d’être un soumis.

Peu à peu, le rôdeur chercha des éléments pouvant le séparer de cette folie. Je ne vous cache pas qu’il a utilisé les livres les plus sombres comme la Bible d’Abbadon ou les bibliothèques du Tourment. Les Loups de Givre ne l’aidèrent pas, il avait refusé cette aide. Les jours passèrent, les mois passèrent. Puis, il trouva. Une grande fête eut lieu ce jour-là, mais rien n’était encore accomplit. Un ordre maléfique, régnant la terreur et se nommant « Le Monolithe » possédait alors un artefact capable de réaliser le vœu d’un simple Homme. Le Monolithe…cet ordre avait perturbé le Nord, avait suivi Abbadon, les destructeurs, la Liche. Pilvi le savait très bien. S’il voulait l’artefact, il devrait éliminer Le Monolithe. Double conséquences : si Tuuli élimine Le Monolithe, la paix reviendra sur le Nord, et s’il leur reprend l’artefact, Tuuli serait débarrasser, une bonne fois pour toute de sa folie.

Les jours passèrent avant que les enquêtes des Loups de Givre se faufilent dans la foule, à la trace de l’ordre maudit. Des mois passèrent à nouveau et Tuuli, obsédé par l’idée de rattraper Sylvien Tenebriüs Vitam, le chef du Monolithe, fit débarrasser, petit à petit de sa folie. Alors qu’un jour les Loups de Givre s’était installé pour un soir dans une taverne, un homme essaya d’enrôler un jeune garçon dans sa guilde. C’était Le Monolithe. La position exacte du repaire du Monolithe fut trouvée.

Le vieux village dans le désert de la Désolation était leur hall de guilde. Suite à de longues réflexions, recherches et espionnage, les Loups de Givre arrivèrent à élaborer un plan détaillé de cette Zone. Ils arrivèrent à en conclure que TOUS le désert de la désolation mais aussi le fameux désert de Crystal leur appartenait. Si les Loups de Givre poser un pied sur le sable, Le Monolithe le saurait. Il n’y avait pourtant pas plus de solutions. Les Loups de Givre enrolèrent à leurs tours, de nouveaux charrs arrivèrent, ainsi que des nains, norns, femmes et hommes. Même si les Loups de Givre étaient encore bien inférieur au Monolithe, leur courage et leur stratégie les égalait facilement. Ils furent officiellement 60. Tous, unis dans la même force, descendirent dans le désert par le réseau de portail asura.

Le voyage vers les Roches de l’Augure était serein. Cependant, ils arrivèrent à une situation qu’ils ne pavinrent à comprendre, comme si les immenses statues les observaient…

Partie 2 : Le repère.

Pilvi fit signe aux combattants de s’arrêter, il y eut un léger vent et une flèche l’effleura en lui coupant la peau de la joue. Le Monolithe était au courant. « Position de défense » hurlèrent les nouveaux seconds de Tuuli, un charr qui ressemblait à Graorn et un norn dont la taille laissé bouche bée. Les Loups de Givre se faufilèrent derrière une dune sous les tirs de flèches ennemis. Il y eut des temps où les archers des Loups de Givre, accompagné de Tuuli, répliquèrent mais cela n’avancer à rien.

« Skorn ! Où sont les dévoreurs de siège ?! »
« Maître, le réseau de portail ne peut les amener, ils arriveront dans une semaine, quand notre campement sera établi près du téléporteur vers le vieux village ! Mais pourquoi ? »
« Bouche-toi les oreilles ! »

Un explosif éclata sur le haut de la dune, projetant du sable. « Feu à volonté !» hurla le norn à chaque fois qu’une pause se fit.

« Des bombardes, maître ? »
« Exact ! Il nous faut agir et vite, elles sont précises. »

Le charr obéissait aux ordres d’un hochement de tête avant de mobiliser les guerriers charrs aux pelages blancs, les nobles conjurateurs du froid, à attaquer lorsque les archers en seront à leurs dernières salves mais Le Monolithe anticiper chacun des mouvements de la petit armée. Tuuli prit son arc et hurla « Feu ! » pour qu’un millier de flèches enflammés se dirige vers les instruments de siège. Le vent ne jouer pas de leurs côtés et ils furent profondément affecter. En effet, les archers ouvraient la voie aux guerriers qui étaient immobilisé.

« SKORN ! La dune direction Nord Ouest ! Allez-vous cacher quand nous enverrons une dernière salve ! »

« Feu ! » hurla une nouvelle fois Pilvi qui se leva en tirant trois flèches. Les charrs se dirigèrent vers la dune et Skorn comprit la stratégie de Tuuli, ils n’avaient plus qu’à contourner celle-ci pour les prendre ‘emmurés ‘ . Il ne restait plus que trois salves avant de pouvoir éliminer les fameuses bombardes et leurs ingénieurs. « Feu ! » hurla le second et le rôdeur en même temps. Une dernière volée de flèches frappa les instruments de siège avant que les guerriers ne donnent le coup fatal.

Ils se relevèrent du sable et Pilvi demanda à ce que les blessés soient soignés. Le Monolithe semblait se battre avec les moyens qu’il pouvait, et ils possédaient de très gros moyens. Les Loups de Givre, après une longue semaine furent rejoins par les dévoreurs de siège. Ce fut la détente du moment pour les Loups de Givre, ils s’amusèrent à grimper sur ces nobles bêtes. Pilvi eut un beau sourire, le premier depuis ses crises de folie. La dernière nuit était festive à la sauce « Loup de Givre » de la musique très calme. Le lendemain, ils traversèrent le portail, faisant face aux membres du Monolithe. L’odeur du souffre du désert de la désolation était présente et un léger vent se montra. Il était favorable à la bataille.

Tuuli regarda les longues rangées peuplées de mursaat ou d’autres créatures démoniaques (mais aussi d’humains) ainsi que les plus horrible instruments de siège mais il vit ce qu’il désirait : l’artefact. « Présentez armes ! » hurla Skorn tandis que les charrs, les nains, les humains et les norns se préparèrent. Dans le même mouvement et sans silence, Le Monolithe commença à avancer.

« Pour nos frères d’armes ! Pour Graorn qui a perdu sa vie sur le royaume de Themiskyra ! Pour la paix ! Pour le Nord ! Pour toutes nos patries ! Mais surtout…Pour nos cœurs, à mon commandement…Chargeeeeeeeeeeeeeez ! »

Sous les hurlements des loups et des guerriers, archers, élémentalistes et dévoreurs de siège des Loups de Givre, ils s’élancèrent en course vers Le Monolithe. Tuuli, son arc dans le dos, avait pris la tête de la course avec son épée élémentaire en main, il la planta dans un mursaat avant de contre attaquer et de risposter sur de nombreux guerriers à ses côtés. Les dévoreurs vinrent eux aussi à rejoindre le combat au corps à corps sous les hurlements de stupeur de certains membres du Monolithe. Les explosifs charrs dévastèrent la zone rocailleuse. De nombreux margonites affaiblis était présent, les Loups de Givre n’avait pas participé à la chute d’Abbadon, mais été toujours présent en renfort.

Après une longue heure de sang couler sur le souffre, un bruit roc à vous arracher les tympans pleura la retraite du Monolithe. L’effet de surprise avait fait son action du côté des Loups de Givre. L’artefact avait disparu et de nombreux portails s’ouvrirent sous la stupeur de Skorn.

« Maître ! Maître ! Il y a un portail pour chaque ville de Tyrie ! Nous devons agir ! »

Tuuli regarda avec peur l’image du royaume de Kryte. Si la Kryte tomber, le Nord suivra car le seul portail menant vers la Station Boréale si trouvait. Pilvi ordonna aux charrs d’aider les soldats d’Ascalon avec force et sagesse. Il demanda aux norns de partir dans la jungle en faisant appel aux esprits pour combattre le mal à la racine. Le rôdeur sauta, avec les plus braves de ses hommes dans le portail menant en Kryte.

Chapitre IX: Course contre la montre.

Pilvi et ses hommes sont alors apparus dans une petite clairière dont les arbres étaient naissants. Les armes à leurs côtés, en position de défense, ils veillèrent à ce qu’on ne les ai pas vu. Le rôdeur et ses compagnons avancèrent calmement. Skorn essaya de trouver des traces, Pilvi utilisa son odorat en forme de loup.

« Rien par ici, maître, je ne comprends vraiment pas… »

Tuuli regarda le charr de ses yeux d’ambres qui redevinrent bleus. Il observa le ciel, la pluie se leva. Certains disent à ce moment que Melandru envoya ses larmes à Tuuli.

« Je pense que nous avons été envoyé à un lieu différent lorsque nous avons traversé la brèche. Nous devons absolument aller au portail asura avant qu’il ne soit trop tard. Avec l’Artefact, Sylvien peut réparer le réseau… »

Le courageux groupe se mit en route au pas de course tandis que le ciel s’assombrit et la seule source de lumière fut la lune. Les branches des arbres les griffèrent et ils sautèrent dans la crevasse. L’intérieur était horriblement sombre. Peu à peu, dans les souterrains de l’Arche du Lion, une silhouette apparue aux côtés du portail en ruines tenant dans une main cadavérique une boule dorée dont plusieurs cristaux tournoyait autour. Pilvi sortit son épée comme ses compagnons.

« Sylvien, traître, je te retrouve enfin. »
« Alexandre…Ta visite ne me remplit pas d’allégresse, quelque soit la raison de ta venue, il est trop tard pour toi et tes camarades, le Nord va enfin m’appartenir. »

Tuuli baissa la tête en laissant échapper un rire. Plusieurs personnes de l’assemblée furent prise de stupeur, le rôdeur cèderait il à une nouvelle crise de folie ? Il jeta son épée à terre, la tête toujours baissée mais un sourire bien visible sur son visage.
Sylvien était en réalité un nécromant qui était un ancien voleur de la bande des Dudragon, quand ce groupe de voleur s’est dissous, le mage a fondé « Le Monolithe ». Sylvien pensait que Tuuli l’aiderait et qu’il partagerait le Nord en deux.

« On m’a pris mon meilleur homme…on m’a aussi pris une partie de ma vie, et tu voudrais que prendre mon habitat ? »

Tuuli releva la tête, les yeux changé par la bénédiction du loup. « Attaquez ! » hurla le rôdeur en se jetant sur Sylvien pour lui griffer le visage. Des margonites, des mursaats et des adeptes de Sylvien rejoignirent la bataille.
Leurs sangs recouvraient le sol, les forces de Sylvien furent anéantie une à une par les Loups de Givre présent dans le souterrain, le mage noir s’effondra sur les marches du portail asura à la suite d’un violent coup de Pilvi, même affaiblit et sans défenses, il riait, tirant de sa souffrance une force invisible. Il essuya le sang de son visage provenant des entailles. Le mage caressa l’Artefact.

« Tu ne peux imaginer la puissance d’un objet comme celui-ci…Tu es Dieu. Tu peux absolument tout faire, comme créer un cœur de glace et faire revivre un idiot avec par le biais d’un chaman. Affaiblir ton ennemi en lui volant ses sentiments. Alors Tuuli ? Il renferme quoi ton cœur ? De la haine ? Nous serions les Hommes les plus puissants du monde ensemble et… »
« …L’appel de la violence et de la Mort ne fait pas de toi un être puissant et c’est pourquoi je dois te tuer, pour la paix. »

Les deux hommes s’obsservèrent. Le mage semblait déboussolé tandis que le rôdeur était impassible. Dans un excès de haine, Sylvien créa une brèche mais Pilvi sauta à temps avant que celle-ci ne se referme.

Tuuli ne se souvenait que des ténèbres, des cris et de l’Artefact.
Mais il fit un acte héroïque qui aller le sauver lui-même

Chapitre X : Héros de Guerre.

Le rôdeur se réveilla dans les vignes de Themiskyra, sous les bruits de balistes et de cris guerriers. Il fut surpris de réapparaître sur le royaume et de voir son épée près de lui pourtant abandonnée dans les catacombes de l’Arche du Lion. Pilvi se dirigea d’abord vers le village, vide, puis vers le palais, assiégé par les forces même de Themiskyra, débordée. Le général des armées s’approcha du maître des Loups de Givre.

« Tuuli, je savais que vous aviez un rôle dans ces évènements… »
« Que se passe-t’-il ici ? »
« Une brèche s’est ouverte dans la cour et toutes sortent de guerriers en sortent. On a même un taré qui les contrôle depuis la tour est. »
« Je m’en occupe. »
« Vous n’irez pas seul : attendez vos hommes. »

Pilvi accepta mais tira quelques flèches en échange. Un soldat vit un corbeau en criant « Les renforts arrivent ! Ils arrivent ! » et en effet, Skorn et les Loups de Givre survivants arrivèrent avec une lance sertie d’une pointe en argent mariée à un drapeau aussi blanc que la neige tâché d’un sang noir formant un cœur dont l’intérieur et un poing levé entouré de deux flèches.. « Chargez ! » cria Skorn. L’armée fut plus résistante et repoussa les assauts tandis que les Loups de Givre attaquèrent.

« Nous allons avoir besoin des hommes de Zayl Sombrelame si vous voulez entrer Tuuli. »
« Appelez-les. Je vais me faufiler jusqu’à l’entrée. » Je doute que Sylvien n’agisse après l’arrivée des renforts. »
« Cet acte vous honore, Tuuli, mais… »
« Je n’ai rien à perdre. »

Il y eut un silence de mort autour des deux personnes. Le général finit par accepter et le rôdeur finit par rentrer dans le palais grâce à l’art du camouflage charr, épée en main et le drapeau de Skorn dans l’autre. Pilvi grimpa jusqu’au sommet de la tour est et entendit le cor signalant l’arrivée des nouveaux renforts.

« Idiot. »

Pilvi esquiva à temps le coup d’épée qui lui été destiné. Le maître des Loups de Givre contre attaqua en frappant au flanc mais Sylvien bloqua. Le mage leva l’Artefact avant que Pilvi ne recule pour éviter la foudre qui rugissait tout en emportant les remparts de la tour qui surplombait la bataille. Le vent s’était levé et devenait trop violent pour se servir de son arc, le drapeau flottait affrontant les nuages.

Après des minutes de combats acharnée, l’épée de Sylvien se logea dans les côtes du rôdeur qui, même blessé, plongea le drapeau, tâché de sang, dans le corps du mage noir, mort. Pilvi se dégagea de l’arme tranchante et laissa tomber Sylvien dans le vide tout en plantant le drapeau sur le sommet de la tour, annonçant la victoire. Le rôdeur, par sa fabuleuse endurance, rampa tout en perdant beaucoup de sang jusqu’à l’Artefact et fit deux vœux : le premier était de soigner ses blessures et le deuxième fut de détruire l’Artefact, qui se volatilisa dans l’air. Tout le monde connaît ou invente ses propres lignes quand à la suite des évènements. Revenons plutôt aux obsèques de Tuuli.

Je n’ai rien vu de plus étranges que sa. Je ne parle évidemment pas de la cérémonie ou de toutes les personnes présentes, mais le bassin de divination s’est calmé. Et, lorsque je suis allé à sa rencontre il m’a montré une chose…tellement étrange que je croyais à un rêve de Pilvi.
Je plongeai mon regard dans le fond du bassin de divination. Je vis des hommes, portant les couleurs et l’emblème des Loups de Givre…des armes aussi métalliques que nos épées mais crachant un feu plus puissant que notre magie, portant également des armures, plus efficaces et plus légères…Je me demande toujours, ce que peuvent être ces hommes qui combattent sur des terres désolée…

Pilvi Tuuli [Histoire et passé] Conclusionqz9

» Pilvi Tuuli
» Talvi Tuuli
» Histoire de la Guilde.
» l'histoire de (jeux)