Les Filles de Themiskyra [DVH]
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 [Histoire] Thousand years later

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Talvi
Paparazzi -- Wallpaperiste officiel de la tribu
Talvi


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MessageSujet: [Histoire] Thousand years later   [Histoire] Thousand years later EmptyDim 8 Fév - 0:44

[Histoire] Thousand years later Chapitreidu0


J’évite la balle à temps. Elle s’écrase contre le mur fait d’un carrelage blanc délabré après toutes ces années pénible de combat. Je sais mon Ak-47 en hurlant « Vous allez bouffer salaud ! » en tirant une salve de répétition jusqu’à ce que mon chargeur soit à moitié vide. Je me remets à la suite de cela dos au mur en ruines. Perdu, je regarde mon chef d’escouade qui a bien du mal lui aussi à calmer la frénésie du nid de mitrailleuse. La poussière nous envahit, l’immeuble dont les murs fait de plâtres miteux part en éclat. Le lourd bruit et répétitif de la mitrailleuse s’est enfin calmé, nous contre attaquons et le feu que nos balles dégage me fait penser à un ciel dont les étoiles incandescentes nous agresse les yeux. Le combat reprend et nous ne sommes que des Hommes, pris par la peur de la Mort qui, d’un claquement de doigt peut nous emporter avec elle. « Grenade ! » crie mon camarade qui dégoupille la sienne pour l’envoyer de l’autre côté de l’hôpital en ruines. L’explosion de celle-ci projette des morceaux de carrelages blancs noircis par la crasse. « Allez les gars ! Dernière salve avant de dégager le passage ! » Nous répondit notre chef d’escouade. Le temps de changer le chargeur, l’ennemi était neutralisé.

« GO ! GO ! GO ! AVANCEZ ! »


Tout en courant sur le sol en ruines, je regarde le ciel par le toit démolit, mes munitions restantes tapant contre ma poitrine. Mon équipe et moi sommes coincé par une porte improvisée faîte de tôle et de bois. « Toi ! Couvre ton camarade ! ». J’obéis car je sais que c’est le seul moyen de survivre dans notre monde. Je mets mon fusil en mode automatique et veille à ce qu’il n’arrive rien à mon équipier. Pendant ce temps, celui-ci programme une charge explosive qui nous dégagera le passage. « A couvert ! » hurle-t’-il. Je me cache derrière une porte de bois cachée dans un coin du couloir. Dans un bruit sourd, l’obstacle vole en éclat et sous la surprise d’ennemis que nous neutralisons, nous arrivons enfin à voir la sortie.
Nous nous dépêchons de vérifier qu’il ne reste plus personne de vivant et montons dans une vieille ambulance recouverte de rouille aux couleurs de feu. Le moteur n’arrivait pas à démarrer, d’un coup de pied, il redémarre et nous fuyons sous les tirs de tireurs embusqués dans les maisons voisines. Mon chef d’escouade baissa la tête pour éviter d’être toucher pendant qu’il conduisait. Mon équipier tire dans la serrure rouillée, celle-ci explose et nous ripostons tout en fuyant. Je ne me rappelle plus ce que nous faisions dans l’hôpital abandonné, je sais juste qu’il s’agissait d’une mission du général des Ice Wolf. Peu importe, nous avons réalisé ce que nous devions faire et je regarde, à l’arrière de l’ambulance, le soleil qui commence à se lever et qui chasse les nuages aussi gris que les volutes s’échappant d’une cigarette.
Mon chef prend le vulnérable talkie-walkie que nous prenons soins comme la prunelle de nos yeux. Il s’agit de notre seul moyen de communication avec la base des Ice Wolf. Il grésille, de nombreux parasites envahissent les conversations. Souvent, notre vie se trouve de l’autre côté de ces grésillements désagréables, notre vie que nous avons vendus pour le devoir. Les couinements de l’ambulance me terrifient, comme si elle allait perdre ses roues dans les minutes qui suivaient. Je retire la fermeture éclair de mon gilet pare-balle et prend dans l’une des poches de ma veste une photo, déjà abimée à cause d’une balle qui avait réussi à passer un jour.
Peu à peu, nous apercevons la silhouette désolée de l’Arche. L’Arche. Autrefois, cette ville fut nommée l’Arche du Lion maintenant, je ne vois plus les lions. Je vois juste des tours ou des maisons en ruines et une route goudronnée bossue. L’Arche. Cela est aussi un terme pour désigner un refuge. Quel refuge ? La population vit sous l’oppression et la peur. Mon chef gare notre ‘corbillard’ et nous ordonne d’en sortir. Nous nous sommes arrêté devant un bâtiment moins en ruines que les autres, la cheminée en ruines, la peinture craquelée ou partie à certains endroits, les fenêtres barricadées par de simples planches de bois clouées et une porte avec deux gardes à l’entrée, prêt à tirer sur le moindre opposants des Ice Wolf. Nous poussons les portes miteuses qui grincent et nous marchons sur le plancher qui craque sous nos rangers. Sur les murs intérieurs, la peinture est craquelée aussi mais quelques cadres présentant les plus belles affiches de propagande de notre groupe militaire. La terreur fait la force des Ice Wolf mais nous n’avons pas que des problèmes à l’extérieur de la ville, mais à l’intérieur aussi. Des groupes de rebelles itinérants essayent de mettre des bâtons dans les roues de nos dirigeants qui, par la corruption, ont mis tous le pays à leurs pieds.
Je rêve, je papillonne, j’oublie complètement mon groupe et mon patron m’attrape par l’épaule avant de me tirer tel un barbare dans la salle de briefing où un tableau très ancien du créateur des Ice Wolf est exposé. Une peinture à l’huile, datant peut être des années 1.185. Cette peinture aurait presque mille ans. Je doute que le Créateur voulait que son ordre soit autant dépendant du pouvoir. Je regarde ce tableau pendant que mon chef donne le rapport de notre mission au principal dirigeant.
Je me nomme Tuuli. Oleg Tuuli. J’ai 20 ans, bientôt 21. Au départ, je voulais réaliser des études en littérature mais la nouvelle guerre éclata, profondément touché par les affiches de propagande collée sur de vulgaires murs qui étaient dans un piteux état et par mes rêves de liberté et de paix, je me suis engagé dans les Ice Wolf. Ma famille est issue d’un milieu très modeste, nous avions juste assez pour manger et boire. Les seules personnes à avoir eu un sourire sur le visage quand je me suis engagé, c’est mes parents. Ils ont caressés ma tête blonde en me serrant dans leurs bras et en me félicitant. Moi, j’étais loin d’être fier. Je savais que j’allais ôter la vie à des gens qui font sûrement bien de se rebeller. Chaque soir, j’y pense.

« Tuuli, arrêtez de rêvasser, on repart. »
« Où sa Chef ? »
« On est juste en patrouille dans le quartier sud. N’oublie pas ton masque à gaz, tu sais comment réagisse les rebelles dans ce coin de la ville… »


Je saisis mon fusil, refait les lacets de mes rangers, met mon masque à gaz dont la vitrine est couverte de rayures que je ne vois pas l’autre côté. Je suis mes compagnons et nous réalisons notre patrouille. Le lieu est calme, certains enfants jouent dehors et c’est peut être ce qui fait que le calme règne. Dans mon oreillette, j’entends la discussion que mon groupe à. Nous ne pouvons pas parler de tous, nous sommes en permanence surveillés. Nous sommes des animaux, enfermés dans une cage, dont le gardien à avaler la clé. Même si nous luttons pour sortir de notre prison, nous n’avons pas d’autres choix que d’être soumis ou mourir.
On appelle les habitants du quartier sud « Les Réfugiés » ce sont ceux que nous avons recueilli, retrouver dans une décharge ou dans un lieu réellement dangereux. Pourtant, ils sont ingrats, j’ai la nette impression qu’ils pensent que nous ne voulons pas les aider que nous les avons enfermés tel des prisonniers qui attendent leurs jugements. Plus de 75% du quartier sud de l’Arche a au moins réalisé un acte de rébellion contre les Ice Wolf. Que ce soit du simple jeté de pierre jusqu’au sabotage de matériel.
Une petite fille tombe aux pieds de mon co-équipier. « Dégage, saleté » grogne t’il dans la résonnance et sa voix couverte de parasite dût au masque à gaz. L’enfant s’est fait mal et pleure, mon équipier lève la main sur lui mais mon chef d’escouade l’arrête à temps. « Gubberson ! Vous voulez faire une émeute ou quoi ? Recommencez et sa ira très mal pour vous. ». L’avertissement fonctionne et mon équipier s’est fait plus discret, quand à moi, j’ai ramené la petite fille en la portant jusqu’à chez ses parents, je lui ai même donné une barre de chocolat qui traînait dans mon sac mais je ne fus récompensé que par un regard froid de son père et de sa mère.
J’ai rejoins peu de temps après mon groupe. « Tuuli, stop, ne bougez plus. » J’obéis et me pétrifie comme une statue de marbre. « Contact visuel, 4 personnes d’apparence hostile, ne jouez pas les héros et tout se passera bien. ». A ce moment, j’écoute juste ce que me dit mon chef, le chef dans un groupe est toujours la voix de la raison et de la sagesse. Je baisse mon arme et je suis mon groupe en direction des hostiles.

« Bonjour messieurs, Ice Wolf. Je suis le capitaine Firendel. N’ayez crainte nous ne vous voulons aucun mal, nous voulons juste que votre groupe soit dissous pour que la paix règne. »


Aucune réponse en retour ne lui vint. Plusieurs minutes silencieuses suivirent sans pourtant la dissolution du petit groupe. Mon chef se tourna vers nous puis une dernière fois vers les hostiles. L’un d’entre eux, qui paraissait le plus jeune et le plus costaud, sauta sur mon capitaine et tenta de l’étrangler. Mon co-équipier hurla dans le micro pour la base « Code rouge ! Je répète : code rouge ! ». N’ayant pas le choix, Gubberson donna un coup de pied dans le visage de l’hostile tandis que je ne fis que viser les autres du petit groupe avec mon arme.
Après tout, peut être que ces types ne nous avaient pas compris. Nous n’étions pas en langue international et sa aurait été normale qu’ils ne comprennent pas. Ils auraient donc compris à une tentative d’arrestation ou une provocation. Je baissai mon arme tout doucement tandis que mon capitaine mettait les menottes à l’opposant.

" Mister, please, we come in peace. No fight, okay ? Do you understand me ? Who can speak ? I want an answer, now.”
“Me. We’re sorry; we don’t know why you are here. Please don’t kill him.”
“Okay, guys, I promise that nothing going to happen with him. Go to your homes. Thanks.”

Mon anglais n’était pas exceptionnel mais je m’étais fait comprendre. C’était sa le plus important. Mon capitaine me fit une tape sur l’épaule accompagné d’un message privé dans l’oreillette : « Bravo mon gars. Continue comme sa. ». Le jeune opposant fut envoyé une journée en garde à vue sous les soins de mon capitaine qui respecta ma promesse à ma place. J’ai raccompagné le jeune homme chez lui.

Ma journée s’arrête là.

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