Les Filles de Themiskyra [DVH]
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 Le Corbeau Acéré.

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Jacen Tyger
Le Corbeau. - Eliminateur d'Eldars et de parasites.
Jacen Tyger


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MessageSujet: Le Corbeau Acéré.   Le Corbeau Acéré. EmptyMar 30 Sep - 0:45

Chapitre I.

Il était à peu près huit heures du soir. Le Port de La Rochelle était presque vide, la nuit était tombée depuis longtemps déjà. Nous étions en Novembre, le trois précisément. La lune jurait de par sa blancheur avec les nuages, cette fumée noirâtre, et le ciel en lui-même, bleu-noir.

Almalik se promenait sur les quais. Son manteau long lui donnait l'allure d'un fantôme tout de noir vêtu, et il était difficile de le remarquer. De temps en temps, il relevait la tête, et l'on pouvait observer son visage légèrement bronzé à la lueur des réverbères. Il balayait le sol de son regard, ce sol si sale. "Sol si sale..." Almalik trouva l'expression amusante.

Pourquoi il était venu là, par ce froid, il ne le savait pas vraiment. Une énième dispute avec Céline, des éclats de voix, et surtout un profond mal-être suite à ses dires.

"Tu n'es rien d'autre qu'un nolife. Tu es beau, agile, tu pourrais faire du sport. Mais non, monsieur préfère rester sur son ordinateur! Tu ne t'occupes jamais de moi. Mais ça pour jouer, t'es fort...J'me demande ce que je fous avec toi..."

Il avait encore une fois claqué la porte après avoir enfilé son manteau. Ces départs nocturnes n'effrayaient même plus sa petite amie, habituée à ce que son promis la fuie au moindre problème.

Et encore une fois, il avait marché jusqu'au port. Marcher près de l'eau, alors qu'il faisait si froid, l'aidait à réfléchir. Avec son manteau, et ses deux autres épaisseurs en dessous, il était bien protégé.

Alors qu'il revenait vers la Place de Verdun, il vit un groupe de SDF dans la rue, alcool à la main, accompagnés de chiens. Peu rassuré, il passa par la cour du Temple. Au milieu, une croix pattée. Il emprunta la ruelle très étroite à côté, en songeant au nombre de couples qui avaient dû se plaquer contre ces murs dans des élans de romantisme. Le lieu respirait le cliché.

Il leva les yeux un instant. Dans une des poutres, il remarqua une niche. S'assurant que personne ne le regardait, chose peu probable à une heure pareille, il y plongea la main, comme pour imiter ses héros préférés, qui faisaient des trouvailles miraculeuses dans ce genre d'endroits.

Il tenait quelque chose. Luttant pour l'arracher, il réussit enfin à tirer l'objet hors de la niche. C'était un genre de livre, sur lequel avait poussé de la mousse. En prime, il sentait le bois pourri, mais l'intérieur ne semblait pas altéré ou mouillé. Il voulut jeter un coup d'oeil, mais l'absence de véritable lumière l'en empêcha. Almalik garda le livre dans la main, puis retourna chez lui en voiture, à Nieul-sur-Mer, près de chez Fettig, le constructeur. C'était un de ces nouveaux lotissements.

Quand il eût fermé la porte de la maison, un chausson l'atteignit en pleine tête.

-Aïe, bordel, qu'est-ce que..?!
-J'EN AI MARRE!

"Ho, non...", songea-t-il.

-MARRE DE TOI! Tu fuis les problèmes! Toujours!
-Ecoute, chérie...
-Non, toi, écoute-moi! Pourquoi tu pars tous les soirs?
-Parce qu'on s'engueule chaque soir.
-À qui la faute?! Hein?!
-Je ne t'ai rien demandé...

Alors que Céline vociférait, Almalik enleva son blouson, posa le livre sur la table, se posa sur une chaise et essaya de gratter la mousse.

-Et...putain, Malik, ma table?
-J'y passerai un coup, à ta table. Je suis occupé, là.
-Ecoute-moi, enfoiré!

Almalik bondit de sa chaise.

-Quoi?
-Tu as très bien compris!
-D'accord.

Alors qu'il se rhabillait, Céline se confondait en excuses.

-Malik, attends...Je ne voulais pas...
-Fous-moi la paix, je sors.
-Tu vas où?
-Dormir à l'hôtel.
-Reviens!
-Non. Je ne dors pas ici ce soir.

Les phares de sa voiture s'allumèrent, éblouissant la jeune femme qui sanglottait sur le palier. Sur le siège passager, le livre. On pouvait déchiffrer la couverture: Le Corbeau Acéré.
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Jacen Tyger
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MessageSujet: Re: Le Corbeau Acéré.   Le Corbeau Acéré. EmptyMer 1 Oct - 18:19

Chapitre II.

Il errait à nouveau dans les rues, furieux. Après avoir trouvé un hotêl pour la nuit, Almalik se mit à lire le livre. Il s'agissait en réalité d'un carnet.

Je suis le nouveau Corbeau. L'ancien carnet a malheureusement été brûlé, et j'ai du commencer celui-ci. Tant de savoir perdu dans les flammes....Qui que vous soyez, vous êtes tombé sur le Carnet. Je me plais à penser que ce n'est pas un hasard. L'autre datait de l'an 1337, au début de la Guerre de Cent Ans. Actuellement, nous sommes en 1942. Je vis à Paris, sous l'occupation. Ça me donne un travail considérable. Si vous ne l'avez pas deviné, le Corbeau Acéré doit supprimer tous ceux qui abusent de leurs pouvoirs. La mort est leur seul jugement. Combien de mes prédécesseurs ont regretté leurs actes? Un grand nombre, croyez-moi. Mais pas moi. Je sais que ce que je fais est juste. Dans ces pages vous apprendrez où j'ai caché l'équipement du Corbeau. Vous apprendrez aussi ce que j'ai ressenti, et ce que vous ressentirez. Vous penserez comme le premier d'entre nous. Nous sommes une lignée funeste et notre jugement brise des familles, déchire des liens. Nous sommes tantôt haïs, tantôt adulés. Mais personne ne sait qui nous sommes.

Almalik frissonnait. Dans quoi s'était-il fourré? Un canular, ou une sordide affaire? La peur lui nouait le ventre, il tremblait... Mais il était attiré par ce carnet et ce récit.

Tout ce dont vous...Tu as besoin, se trouve dans la petite cabane de bois pourrie, à côté de la Cour du Temple. Je te conseille, Corbeau, d'aller les chercher. Ensuite, seulement ensuite, tu continueras à lire mon récit.

Almalik ne se fit pas prier. Enfilant son manteau, il se rendit à pied vers l'endroit, en tenant le carnet fermement dans sa main.

Almalik était un jeune homme, né en France, d'origine Maghrébine. Il ne savait plus de quel pays. Ses parents l'avaient abandonné à la naissance, d'après ce qu'il savait parce qu'il avait été conçu hors-mariage. En avaient découlé un profond athéisme, et surtout l'impression d'être un bâtard. Il avait plutôt bien vécu chez sa famille d'accueil, mais l'avait quittée dès sa majorité.

Physiquement, il mesurait son mètre quatre-vingt, était assez mince sans pour autant être élancé. Ses rares amis le disaient agile, bel homme. Ce n'était pas vraiment son avis. Ses yeux marron, presque noir, et ses cheveux courts et bruns sur une peau légèrement bronzée, le rendaient désirable. Ses traits étaient plutôt banals, mais l'expression de son visage rattrapait cela. Son regard balayait constamment les environs, analysait chaque objet, chaque personne. Ses sourcils, presque froncés en permanence, comme quand on réfléchit, lui donnaient un air inquisiteur qui n'allait pas pour lui déplaire.

Il arriva enfin devant la cabane. il fallait escalader un petit mur pour y accéder, et le bois avait l'air tellement pourri qu'Almalik douta. Si jamais il traversait le plancher? Voir une cabane aussi délabrée et pourrie en plein centre-ville alertait sa vigilance. Un piège?

Il décida tout de même d'aller voir. L'appel du carnet était trop fort. Le fourrant comme il pouvait dans une poche de son manteau, il commença son escalade.

Arrivé en haut, Almalik alla doucement. Il n'avait pas envie de passer à travers le bois pourri. Il trouva finalement une lucarne, qu'il ouvrit. Il sauta silencieusement à l'intérieur, et le bois craqua sinistrement.

-Mmh...

Il n'y voyait rien. Fouillant sa poche, il sortit un briquet trouvé par terre la veille, en parfait état. Il l'alluma, et vit une bougie sur un petit meuble. Enflammant la mèche, il eut enfin un peu de lumière. Devant lui, un coffre, en métal, vert kaki. Sûrement pris à des militaires. Il n'était pas cadenassé. Almalik ouvrit la malle.

Une ample robe, une combinaison de cuir usée par l'âge, une capuche. Le tout était d'un noir profond. La robe servait de complément à la combinaison.

Almalik décida d'emporter tout ça. En soulevant les vêtements, il eut une magnifique vision.

Deux magnifiques épées courtes. Elles étaient identiques, mesurant une cinquantaine de centimètres, manche compris. Leurs lames étaient faites d'un verre gris sombre qui reflétait faiblement la lumière.

Il les prit aussi, puis retourna discrètement à l'hôtel. Arrivé dans sa chambre, il ouvrit le carnet, le coeur battant.

Si tu lis ceci, j'espère que tu as bien trouvé ton équipement. Il est fait pour la discrétion. Le Corbeau n'aime pas être voyant! Quand aux lames, elles sont magnifiques, n'est-ce pas? Ce sont les Serres du Corbeau. Tu t'en serviras pour tuer. De ça et rien d'autre. Maintenant, trouve-toi une cible, selon les principes du Corbeau, et tue-la. Rappelle-toi: Nous tuons tout ceux qui abusent de leurs pouvoirs pour exploiter les autres et les faire souffrir, contre leur gré. Quand ce sera fait, tu continueras de lire mes notes. Bonne chasse.

Almalik observa les vêtements, les écrits, les lames. Il ferma le carnet.
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Jacen Tyger
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MessageSujet: Re: Le Corbeau Acéré.   Le Corbeau Acéré. EmptyMer 1 Oct - 18:43

Chapitre III.

Dans les rues presque vides de La Rochelle, une silhouette encapuchonnée allait.

Almalik fut étonné de n'attirer presque aucun regard. Ses lames étaient cachées sous sa robe, et celle-ci lui donnait un air de conspirateur, ou de meurtrier. C'était le cas, de toute façon.

La combinaison en cuir, en dessous, était confortable, malgré l'âge. Légère, isolante... Même à cette heure tardive et par cette nuit glaciale, le froid ne mordait pas Almalik.

La sensation de puissance était incroyable. Il était le corbeau. Lorsqu'il pensait à la mort prochaine qu'il allait infliger, un rictus sinistre prenait forme sur ses lèvres. La sensation de tenir les manches des Serres dans ses mains lui donnait confiance en lui.

Après une bonne heure de recherches, il entendit une dispute au coin d'une rue. Se collant au mur, il s'approcha et écouta. Les deux personnes étaient dans un cul de sac, devant ce qui était visiblement une maison close.

-Écoute-moi bien, petite pute! Tu vas faire ce que je te dis! J'en ai rien à foutre que t'aies mal! Tu lui dis que t'aimes ça, t'encaisse le fric et tu arrêtes de protester. C'est clair?

Il gifla la jeune femme si fort qu'elle en tomba à terre, la lèvre ouverte.

-Il veut...Il veut faire...des choses....
-J'en ai rien à foutre!

Et il lui donna un coup de pied dans le ventre, pendant qu'elle était à terre. La pauvre femme pleurait, et vomissait.

-Pitié...
-Ta gueule! Vous deux, emmenez-la dans la cave et occupez-vous de son cas. J'ai pas de temps à perdre avec des pisseuses dans son genre.

Deux gros bras se saisirent de la prostituée et firent mine de la relever. C'est ce moment que choisit Almalik pour entrer en action.

-Vous ne l'emmenez nulle part.
-Hein..? T'es qui toi, son copain? On dirait un mec du Moyen-Âge! Allez, dégage, petit con...

La main gauche d'Almalik se fourra dans sa robe, puis il y eu un léger flash, comme ceux du métal à la lumière. Une lame plongea dans la cuisse du mac, sectionnant l'artère fémorale. Après que la l'épée ait été retirée par le Corbeau, la jambe du proxénète se mit à saigner abondamment, alors qu'il hurlait de douleur.

Les deux gardes du corps lâchèrent la femme, et se ruèrent sur Almalik. Ce dernier dégaina sa deuxième épée, et, d'un grâcieux mouvement, il enfonça une des armes dans le cœur du premier, tout en tournant sur lui-même pour passer derrière eux. Le second n'avait pas réagi, et Almalik retira la lame, fit un pas en arrière, et le visage du porte-flingues fut traversé de part en part par la Serre, entre les yeux.

-Fils de..pute..!

Le mac avait sortit un pistolet, et tira, ratant Almalik de peu. Il tira à nouveau, les détonations résonnant dans le cul de sac alors que le Corbeau esquivait les balles.

Almalik était sur son adversaire alors qu'il se relevait. Pas pour longtemps. Alors qu'il essayait de recharger, sa carotide fut soudainement sectionnée. Le sang giclait, alors qu'il tentait vainement de parler. L'homme s'effondra, et mourut en quelques secondes.

Sans un regard pour la prostituée, Le Corbeau s'éloigna.

"Justice rendue, objectif rempli.", pensa Almalik.
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