HJ : Bon alors je fais mine de commencer ma fiche pour éviter de me prendre des coups de no chères MG qui ont eu jusque-là la bonté de ne pas m'en filer. Je ferai ça sérieusement pendant le mois d'août, pour le moment, c'est surtout "histoire de", et pour m'éviter un fâcheux oubli. /HJ
Nom : Dimcair (s'il vous plait, prononcez "Dimecaïr", et non "Dunkère")
Prénom : Icare
Age : 17 ans
Profession principale : Envoûteur
Profession secondaire : Elementaliste
Description physique : La peau légèrement hâlée, des cheveux bruns et lisses, des yeux bleus dans lesquels on peut lire un éternel cocktail de mépris, prétention, de malice et de générosité. De taille plutôt grande (environ le mètre 80), un corps loin d'être taillé comme une brindille dont il se flatte d'ailleurs sans cesse.
Description morale : "Insupportable" est sans doute le mot qui collerait le mieux pour décrire ce jeune homme. Prétentieux, arrogant, souvent méprisant, susceptible (il démarre au quart de tour) mais provocateur et joueur. Paradoxalement, il peut-être généreux, ouvert, attentif et parfois empreint de compassion. Icare connait ses défauts, mais ne supporte pas de les entendre d'une autre bouche que de la sienne ou de celle de son frère. Conscient de son caractère extrêmement difficile (qui en devient parfois même ridicule) il fait de son mieux pour combler ses défauts avec ses qualités, qu'il enfouit pourtant presque honteusement au plus profond de lui-même. Cependant, il arrive qu'il de temps à autre à les montrer, souvent malgré lui. (Allez savoir, on dirait presque qu'il perçoit la sympathie comme une faiblesse).
Introduction :
"Pour l'amour de Dieu ! -vite ! -vite ! -
faites moi dormir, - ou bien, vite ! éveillez-moi ! - vite !
Je vous dis que je suis mort."
Les mains dernière la nuque, allongé dans l'herbe, Icare contemplait le ciel étoilé de son oeil bleu. D'un regard, il englobait ce monde scintillant, fasciné et le visage heureux. Les astres, bien que lumineux, ne l'éblouissaient pas. C'était en admirant ce spectacle que l'on prenait compte de son échelle au sein de l'univers, faible molécule au milieu d'un titanesque paysage chaotique parsemé de quelques beautés blanches perdues dans ce sombre désert. Mais de son oeil à la profondeur bleue glacée et abyssale, c'était le reflet des étoiles qui semblaient s'y perdre, comme tombant dans un puit sans fond taillé dans du marbre. Grand, froid, beau. Ses paupières se baissèrent, laissant grâce à la Petite Ourse. Aveugle, il se concentrait sur les sons, percevant toutes les notes dont la voix chantante et douce de Titania était capable. Bercé par le don de son amie, sa respiration suivait le rythme langoureux de la chanson.
Elle chantait la victoire, la fierté, la jeunesse et la nostalgie. La réussite. Ils venaient tous les deux de finir leurs études, après 3 ans de volonté, d'efforts, de travaux quasi-quotidiens.
Il était Envoûteur, elle était Derviche.
Il se laissa aller. Le parfum de l'herbe, les merveilleux sons qui s'émanaient de la gorge de la brune aux belles boucles, cette heure de la nuit, ce calme, cette volupté... tout l'ennivrait. Quelques secondes. Le Paradis Terrestre.
Icare rouvrit les yeux, laissant sauvageamment leur éclat violent défier le ciel. Son regard se posa sur sa compagne, il se redressa sans bruit. Les yeux verts et ambrés de la jeune fille soutinrent les siens sans mal. Le reflet orangé du feu éclairait son fin visage. Elle continuait de chanter, sans détacher pour autant son iris de la sienne, habituée à ce regard froid, hautain, silencieux mais ami. Sa voix aussi jeune que pure tintait à merveille dans l'air frais.
Elle savait ; lui aussi.
Dès leur rencontre, au début de leurs apprentissages respectifs, il l'avait mis en garde : elle était bien sotte de s'attacher à lui de la sorte, il la quitterait. Sans scrupule, sans regard en arrière, sans romantisme (croyait-il), sans même lui promettre ou lui laisser l'espoir de le revoir. Elle aurait beau essayé, elle avait eu beau essayé, jamais elle ne pourrait, jamais elle n'avait pu effacer ou remplacer par sa présence l'amertume qui occupait la plus grande place en lui, fils Dimcaïr. Jamais. Quand bien même aurait-elle été sur le point de réussir, il ne l'aurait pas laissé faire. Sa motivation, son but ne tenait qu'à un sombre sentiment brûlant et jaloux. Et il n'aurait laissé personne détruire ce qui avait fait ce qu'il éait devenu.
Icare se releva, droit et orgueilleux. Titania mis un terme au jeu auquel leurs yeux se prêtaient en regardant les flammes danser, reprenant depuis le début son chant. Une ère nouvelle s'approchait à grand pas du brun, silencieux, il se détourna de son amie, et marcha d'un pas vif pour rejoindre cette ère, cette nouvelle vie, cette reprise du passé qui se dirigeait a présent en courant vers lui. Tandis qu'il disparaissait de l'horizon que deux yeux verts amoureux scrutaient avec peine, une légère brise se leva, portant les mots de sa compagne ax oreilles insensibles du jeune homme.
Il était temp de renouer avec les souvenirs.
"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."