Valorian Aldyr

Nom : Aldyr
Prénom : Valorian
Age : 31 ans
Profession principale : Rôdeur
Profession secondaire : Moine

Description physique : Valorian est un homme d'âge mur. Il a les yeux bruns, son regard sévère où l'on peut apercevoir une certaine mélancolie, analyse toujours l'environnement dans lequel il se situe. Il a de long cheveux qui sont de la même couleur que ses yeux. Sur son visage, on peut apercevoir une barbe naissante, son aspect a souvent l'air négligé mais c'est loin d'être sa préoccupation principale. Valorian est constamment aux aguets, prêt à faire face à n'importe quelle menace.

Description morale : Valorian est un homme pondéré et sage. Rare sont les fois où on peut le voir en colère. Son ancienne arrogance, due à la jeunesse, laissa peu à peu place à un pessimisme profond face à tout ce qui l'entoure. En effet, s'il est rarement en colère, vous le verrez aussi rarement sourire. Cependant, malgré son pessimisme, il reste et restera toujours téméraire. C'est un résistant, un survivant et même si son esprit est rempli de doutes, il tentera même les actions les plus folles. Valorian est un compagnon fidèle qui n'abandonnera jamais ses camarades.

Biographie : Valorian Aldyr fut heureux autrefois. Oh oui ! Il souriait, s'amusait, aimait. Il a avait une femme et deux enfants. Peu importe leurs nom ou leurs âges, Valorian reste très réservé sur ce sujet. Il habitait autrefois dans le village des pêcheurs à Ascalon. Cet endroit était magnifique, il y avait des rivières, des forêts, des petites maisons en bois, bref, un petit coin de paradis. Valorian, ayant toujours été un grand amoureux des bois, apprit le maniement de l'arc grâce à son père mais aussi l'étude de la flore et de la faune des environs. "Un bon rôdeur est quelqu'un qui connaît parfaitement l'environnement dans lequel il se situe." A l'âge adulte, Valorian devint garde forestier. Il s'occupait de la forêt de la vallée du régent. Mais une menace planait sur Ascalon, une menace venant du nord, une menace qui avait un nom : Les Charrs. Valorian, comme bon nombre d'Ascaloniens à l'époque, avait foi en la force de l'armée d'Ascalon et la résistance du grand rempart. Il se croyait à l'abri, loin derrière le rempart. Mais il avait tord...

La fournaise. Tous les Ascaloniens connaissent ce mot et le maudissent. Ce jour-là, Valorian avait pour mission de suivre un groupe de bandits qui sévissaient dans la vallée du régent afin de trouver leur chef et de frapper en plein coeur ces rebuts de la société. " Cette fois-ci, je les ai" pensa-t-il. Valorian regardait les traces des brigands. Ils ne se doutaient de rien et retournaient à leur campement secret. Alors qu'il se préparait à repartir pour les suivre, il eut un sentiment bizarre. Il ne savait l'expliquer, mais quelque ne tournait pas rond. Il s'agenouilla et entra en communion avec la Nature. A ce moment, il ressentit une multitude d'émotions de peur et de souffrance, une véritable cacophonie avait lieu dans sa tête et Valorian se prit la tête entre ses mains. Soudain, une terrible explosion retentit derrière lui. Suivit d'une autre, et encore d'une autre. Il ignorait ce que c'était, mais ca se rapprochait. Des animaux le dépassaient pour fuir plus loin vers le sud et un cri strident traversa son esprit : FUIS !!!. Valorian se releva et courra, il n'osa même pas se retourner pensant voir surgir un démon ou un créature dévorant tout sur son passage. Il entendait à présent des explosions partout. La panique le prit et il courrait encore plus vite, il devait trouver un abri ! Il courrait à en perdre le souffle et son coeur battait à tout rompre. Il trébucha sur une pierre, tomba à la renverse et se cogna la tête contre un rocher. Il se releva et continua à fuir remanquant de tomber à plusieurs reprises. Du sang coulait de sa blessure au front. Soudain, il entendit un gigantesque vacarme non loin de lui et il fut projeté contre un arbre. Son corps brisé, il essaya de se lever péniblement. il regarda autour de lui. Une vision d'horreur : La forêt brulait, il y avait des cadavres d'animaux un peu partout et l'atmosphère était irrespirable. "C'est la fin du monde !" se dit-il. Il aperçut une grotte à quelques mètres. Il rassembla ses dernières forces et courra dans ce refuge. A peine le temps de se réjouir, une explosion ébranla la caverne, il reçut un coup sur le crane, ses yeux se brouillèrent et Valorian perdit conscience...

La première chose qu'il ressentit en ouvrant les yeux, ce fut une douleur intense. Il devait avoir quelques côtés brisées, beaucoup de sang avait coulé, et sa jambe le tirait atrocement. "Au moins je suis en vie" se dit-il tout seul. Il analysa la situation et compris que ce n'était en fait qu'une question de temps avant de mourir. La sortie de la grotte avait été en grande partie bouchée par un effondrement et sa jambe était coincée dans un amas de pierre. Il essaya alors d'entrer en communion avec la nature, espérant ainsi pouvoir soigner ses blessures et appeler de l'aide. Il ressentit... rien. Le néant, le vide... rien. Il réessaya encore et mais il n y eut aucun changement. Valorian tenta de dégager sa jambe, et mais il n'avait plus assez de force pour se dégager. Il allait mourir, seul. Il pensa à sa femme et ses deux enfants. Que s'est-il passé ? Ont-ils survécu? Sa peur de mourir se mua en désespoir... Il voulut fermer ses yeux pour ne plus se réveiller.

Mais soudain, il entendit un bruit. Peut-être que son esprit lui jouait des tours. Encore un bruit... non, ce n'était pas un rêve et ce bruit venait de dehors ! Il bredouilla un " hey... y a quelqu'un?". A présent, il percevait mieux les sons. il s'agissait en fait de bruits de pas. Il réitéra son appel en essayant de parler plus fort " Y a quelqu'un? Hey !!". Son soulagement fut intense lorsqu'il entendit que les pas changèrent de direction et allèrent vers lui.
- "Où êtes-vous?"
- "ici, dans la caverne, je suis coincé et..." mais Valorian n'eut pas la force de continuer.

Après vingt bonnes minutes, on dégagea la caverne et on fit sortir Valorian. La lumière lui piqua les yeux, et il ne vit rien au début. Et peut-être aurait-il fallu qu'il ne voit jamais ce désolant paysage. Plus de forêt, plus de rivières, plus rien. Il comprit alors pourquoi son appel de la Nature n'avait pas fonctionné. La Nature était morte ici...
Les hommes qui l'avaient sauvé étaient des survivants de l'armée d'Asacalon recherchant dans l'ancien glorieux royaume, des rescapés.

Reperdant conscience, Valorian fut emmené à Fort Ranik pour être soigné.

(Je continuerai plus tard, c'était beaucoup pour le moment)